Les habitations (33 cases au total) étaient alignées le long des remparts formant un ensemble dont la régularité n’était rompue que par les contraintes dues à la présence des saillants au Nord, des drains pour l’évacuation des eaux de pluie à l’Ouest (cases 14, 25 et 30) et bien sûr des portes.
Seules deux cases (22 et 23) ne s’alignent sur aucun des côtés de l’Oppidum.
La fouille de la pièce 14 a permis de retrouver la surface de la voie, en pente très forte vers l’Ouest, qui entrait par la porte B. Aucun aménagement particulier n’a été observé ; il s’agit de la terre caillouteuse du lieu, tassée par la circulation. Il en allait de même pour la voie qui entrait par la porte D, et dont le niveau de circulation était sensiblement celui du chemin actuel : l’accès à l’intérieur de l’Oppidum s’était perpétué au même endroit.
Trois barbacanes avaient été ménagées dans le rempart occidental vers lequel la porte intérieure du site conduisait les eaux de ruisselement. Ce sont des ouvertures de 20 cm de largeur, hauts de 40 cm à 50 cm, qui fonctionnait à l’air libre.
Les murs porteurs sont tous bâtis en pierres avec un liant de terre argileuse.
Taille moyenne des blocs : 35 à 40 cm. L’épaisseur des murs varie de 0,45 à 0,90 m.
Les assemblages des pièces de bois nécessaires à la construction des toitures devaient être en liens végétaux, où réalisés par mortaisage. Aucun indice pour évoquer l’existence d’un étage dans les cases.
Pour la toiture, des fascines de branchages, peut-être recouvertes de terre, constituent l’hypothèse la plus probable. Toitures à une pente vers la facade des cases, ce qui peut contribuer à expliquer l’existence des auvents destinés à éloigner les eaux.
Sols : Le sol des pièces n’offre aucun aménagement particulier. Il s’agit de la surface tassée du remblai destiné à niveler le sol primitif, une terre caillouteuse brun-rouge.
Foyers : Neuf foyers ont été retrouvés. Les aménagements de stockage ne sont représentés que par deux dolias. Le plus complet celui de la pièce 27 pouvait contenir 250 litres.